Assemblée générale constitutive de l’association des EKANG du Gabon: Jean François Ntoutoume-Emane désigné président ! 

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Dans le cadre de la vulgarisation des rites et croyances de l’ethnie fang, l’ensemble des fang du Gabon se sont rassemblés autour d’un idéal commun, celui de perpétuer la culture léguée par leurs ancêtres aux générations futures.

 

Cette assemblée générale constitutive de l’association des EKANG du Gabon s’est tenue à Libreville le 11 juillet 2025 dans le 1er arrondissement de la commune de Libreville. Cette rencontre qui a mobilisé plus de 1800 personnes et de façon unanime a élu comme président de l’association, Jean François Ntoutoume-Emane et les hauts responsables du comité exécutif de l’association pour un mandat de 7 ans, ainsi que les présidents de ses organes délibérants et consultatifs et les membres qui y siègeront durant ce même mandat.

 

En effet, après le congrès UNIFANG de Mitzic en 1947, c’est 77 ans plus tard que l’ambition de l’ethnie fang se détermine autour d’un rassemblent ardent, désir d’affirmation identitaire qui ne sont pas des idées du passé. A cet effet, le débat sur les questions identitaires et ethniques, particulier, mérite d’être recentré en l’éloignant des réactions épidermiques qu’il suscite, ici et là. Depuis de nombreuses années dans notre pays.

 

Selon Jean François Ntoutoume-Emane, il s’agit de savoir pourquoi la prégrance de l’ethno-identité est contestée et non point celle de la nation. Par ailleurs, y aurait-il, en pratique sinon en théorie, des ethno-identités plus aptes à être affirmées publiquement plutôt que d’autres ? Sans susciter des réactions hostiles quelconques, certains de nos compatriotes se prévalent, à juste titre et en toute tranquilité, de leurs royautés et de leurs chefferies, d’autres de leurs groupes ethno-provinciaux bien connus de tous.

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Cependant, le Gabon est habité par plusieurs ethnies qui, par nécessité, par décret de l’histoire, mieux, par décret divin, se sont retrouvées pour construire un « vivre-ensemble”, chacun apportant quelque chose aux autres. Ainsi, notre pays est, en quelque sorte , une nation arc-en-ciel, comme on le dit de la République Sud-africaine, au regard de la diversité raciale et éthnique de sa population.

 

La force du Gabon réside, principalement, dans l’enrichissement permanent du  » Commun qui nous lie ” par des apports constants, physiques, culturels et civilisationnels de ses composantes ethniques. C’est donc une pure vue de l’esprit, si ce n’est de la mauvaise foi, que de vouloir brider l’ethnie qui est une réalité au Gabon.

 

« Nous autres EKANG-FANG du Gabon nous devrons désormais oser concevoir, oser penser oser théoriser en EKANG-FANG, en nous libérant des complexes, des culpabilisations , des hésitations, des fausses questions, des « qu’en dira-t-on” ; tel est, quant au fond, l’enjeu de notre noble ambition : conjurer d’extraversion de l’homme EKANG-FANG du Gabon. »

 

“ Dzam da vor ebo ” qui signifie Rien n’est impossible parole tirée du vénérable sage TSIRA AKUE OBIANG, icon du MVET ouvre des horizons au peuple EKANG-FANG du Gabon, qui vient de se pencher sur la sauvegarde mémorielle et la pérennisation de son écosystème et culturel.

 

 

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