Le président du PSD, Pierre Claver Maganga Moussavou a échangé avec la presse nationale et internationale dans le cadre de son traditionnel forum de la presse ce mercredi 26 octobre courant au siège dudit parti sis à l’ancienne sobraga. Deux points ont alimenté les échanges de cette rencontre. Le bilan des élections législatives partielles, et l’actualité socio-économique et politique du pays.
Pierre Claver Maganga Moussavou a fait le bilan des élections législatives partielles qui se sont tenues il y’a quelques jours à l’intérieur du pays. Il a relevé plusieurs difficultés auxquelles ont fait face les délégations et la population dû au mauvais état de la route quasi inexistante tant dans la Zadié qu’ à Mimongo.
» les élections partielles dans l’Azadié aurait pu bien se passer pour le parti, s’il n’y avait eu les populations autochtones dont la méconnaissance de certaines réalités socio-politiques n’est pas de nature à permettre un bon choix parmi les candidats. Dans l’Ogoulou par Mimongo, la candidate du PSD, enseignante de son état, a été accréditée d’un bon score partout sauf à IKOBEY où 90% de la population est autochtone et donc analphabète « , a dénoncé Maganga Moussavou.
Le canton Louwé est coupé de tout, les ponts n’existent pas, les populations vivent dans des conditions difficiles.

Le CGE (Conseil Gabonais des Élections) et la Cour Constitutionnelle ont été pointés du doigt pour sa mauvaise gestion des élections.
» Avec la Cours Constitutionnelle, nous allons connaître une guerre civile… je ne peux plus demander à un gabonais de faire confiance à la Constitutionnelle « , a fait savoir Pierre Claver Maganga Moussavou.
Ausdi, Pierre Claver Maganga Moussavou a annoncé la délocalisation prochaine de son siège vers le bas de gué-gué. Et la création prochaine de sa Fondation pour lutter contre la pauvreté.
Pour conclure, Pierre Claver Maganga Moussavou a lancé un appel, afin que tous les leaders politiques de l’opposition se retrouvent pour éviter un bain de sang comme en 2016.
La rédaction