CNAMGS, Cabale contre le Président du Conseil d’Administration : quand l’intégrité dérange un système qui se croyait intouchable

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Alors que le Président du Conseil d’Administration de la CNAMGS impose une gouvernance fondée sur la transparence, la légalité et le contrôle, une campagne de déstabilisation sans précédent est orchestrée pour le discréditer. Accusations sans fondement, manipulation de l’opinion, attaques personnelles : retour sur une affaire qui révèle les résistances profondes à la moralisation des institutions sociales.

 

Il incarne une nouvelle génération de gouvernants : exigeant sur les textes, intransigeant sur la gestion, et allergique aux deals opaques. Depuis son arrivée à la présidence du Conseil d’Administration de la CNAMGS, le PCA a fait trembler les murs d’une administration trop longtemps soumise à l’opacité.

 

Mais dans une République en reconstruction, l’intégrité dérange. Et lorsqu’un homme décide d’appliquer la loi dans un environnement où le flou profite à beaucoup, la riposte est brutale.

 

Une campagne de déstabilisation soigneusement mise en scène

 

Depuis plusieurs jours, une offensive médiatique menée à travers des articles commandités par des relais internes à la CNAMGS tente de peindre le PCA comme un obstacle au bon fonctionnement de l’institution. En première ligne : une tribune controversée de l’Association nationale des retraités du Gabon (ANAREG), soudainement mobilisée pour relayer des accusations manifestement infondées.

 

Mais que reproche-t-on exactement au PCA ?

 

D’être à la fois président de la FEG et administrateur de la CNAMGS ? Ce cumul est prévus par les textes.

 

De ne pas être à jour de ses cotisations sociales ? Les documents CNSS et CNAMGS démentent formellement.

 

D’être fiscalement en faute ? Les attestations de la direction générale des impôts prouvent l’inverse.

 

Socialement et fiscalement, l’homme est en règle. Point final.

 

La vraie faute du PCA : avoir mis fin à une gestion sans contrôle

 

Ce qui se joue en coulisse est beaucoup plus grave. Le PCA est ciblé non pas pour une quelconque irrégularité, mais pour avoir mis à nu les dérives d’un système interne verrouillé :

– Tentatives de validation de primes illégales, parfois rétroactives et sans cadre budgétaire ;

– Refus de présenter des rapports financiers complets au Conseil d’Administration ;

– Achats sans appels d’offres, marchés passés entre initiés ;

– Rétention délibérée de documents exigés pour les contrôles ;

– Absence de suivi réel des dettes sociales et médicales.

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Le PCA a dit non. Il a bloqué. Il a exigé. Et pour cela, il doit être écarté.

 

L’argument selon lequel le cumul entre la présidence de la FEG et la présence au Conseil d’administration de la CNAMGS constituerait un conflit d’intérêts est à la fois infondé juridiquement et ridicule politiquement.

 

Les textes sont clairs : les représentants des employeurs doivent siéger au Conseil d’Administration. Le président de la FEG représente, par essence, la voix du secteur privé gabonais. Exclure ce dernier sous prétexte de cumul serait une rupture de l’équilibre social prévu par la loi elle-même.

 

Ceux qui propagent cette thèse le savent. Mais dans la stratégie du mensonge répété, la vérité est un détail gênant.

 

Une opération de sabotage institutionnel

 

En vérité, cette cabale est le symptôme d’un mal plus profond : la peur panique de certains cadres d’un système social d’avoir à rendre des comptes. Depuis des années, la CNAMGS a fonctionné comme une forteresse, échappant à tout contrôle réel de son Conseil d’administration.

 

Avec l’arrivée d’un président déterminé à rétablir les règles, l’autonomie sans contrôle s’est heurtée à la loi. Et cette loi, certains tentent aujourd’hui de la contourner en salissant celui qui l’applique.

 

L’heure du choix pour la République

 

Cette affaire dépasse la CNAMGS. Elle pose une question simple mais centrale : la Cinquième République tolérera-t-elle qu’un homme soit exécuté publiquement pour avoir exigé la bonne gouvernance ?

 

Le président Brice Clotaire Oligui Nguema a placé son septennat sous le signe de la rupture avec les pratiques anciennes :

 

Faut-il alors cautionner qu’un homme soit combattu non pour ce qu’il fait de mal, mais pour ce qu’il fait de bien ?

 

La République peut-elle se reconstruire sur la base de l’hypocrisie et du lynchage administratif ?

 

La réponse à cette question déterminera bien plus que le sort d’un homme. Elle dira si le changement est réel, ou s’il n’était qu’un slogan.

 

Pour conclure, ce combat n’est pas personnel. Il est institutionnel.

 

Le Président du Conseil d’Administration de la CNAMGS n’est pas un homme parfait, mais il est aujourd’hui l’un des derniers remparts contre la normalisation de la dérive.

 

C’est pourquoi on le cible. Parce qu’il empêche les arrangements. Parce qu’il demande des comptes. Parce qu’il dérange.

 

Mais dans un État en reconstruction, il faut choisir. Soit la République protège les serviteurs loyaux. Soit elle abandonne le chantier de la réforme. Il n’y a pas de troisième voie.

 

Et il n’y a plus de place pour le silence.

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