Drame à l’hôpital de Mélen: Donald Maponga Mandja décède dans des circonstances troublantes
À deux jours de sa sortie d’hospitalisation, Donald Maponga Mandja, étudiant à l’Université Omar Bongo, est décédé dans des circonstances troublantes au sein du service psychiatrique de l’hôpital de Mélen.
Que s’est-il réellement passé dans la nuit du 28 au 29 mai 2025 ?
Admis le 4 avril 2025 à 16h00 pour un suivi psychiatrique, le jeune homme semblait réagir positivement au traitement, d’où sa sortie programmée pour le 30 mai 2025. Malheureusement, le sort en a décidé autrement .
Les faits rapportés
Selon les premiers témoignages, Donald, qui occupait seul un box, aurait chuté entre 19h15 et 19h30 le 28 mai. L’infirmier présent évoque une simple égratignure à la tête, blessure qu’il aurait lui-même soignée.
Cependant, le lendemain matin, le 29 mai à 10h29, la famille du patient est contactée en urgence par l’hôpital via le numéro 060 38 … 83. À leur arrivée, un agent de sécurité leur ouvre la chambre. C’est là qu’ils découvrent le corps inerte de Donald, allongé sur un matelas au sol.
Selon les proches, des traces de nettoyage sont visibles dans la pièce. Le corps présente une profonde blessure à la tête, des traces de sang, et un abdomen anormalement enflé — des éléments qui laissent penser à un possible acte de violence.
Le certificat de décès mentionne l’heure du décès à 7h00. Toutefois, aucune constatation préalable n’a été faite par les officiers de police judiciaire, comme le prévoit la procédure légale en cas de décès suspect. Aucune alerte n’aurait non plus été adressée au procureur de la République.
Une dissimulation ?
La précipitation avec laquelle le certificat de décès a été établi soulève des interrogations. L’hôpital de Mélen aurait-il tenté d’étouffer une possible erreur médicale ou un acte de négligence grave ? Pourquoi le ministère de la Santé n’a-t-il pas été saisi immédiatement ? La famille exige des réponses.
Originaire de Mounana, né le 13 juin 1990, Donald Maponga Mandja aurait eu 35 ans cette année. Il laisse derrière lui des proches en quête de vérité et de justice.
Une plainte a été déposée au parquet de Libreville. L’enquête déterminera si ce décès tragique résulte d’un accident, d’une négligence, ou de faits plus graves encore.
« Les malades ont des familles. Plus jamais ça. »
Source: Aka Gaboma
