Gabon/Affaire liberation de Sylvia Bongo Valentin et son fils: Maître EYUE BEKALE Gisèle obtient la libération provisoire pour raisons médicales

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À la suite des événements survenus le 30 août 2023, plusieurs personnes ont été interpellées, parmi lesquelles des membres de l’ancienne famille présidentielle. Une information judiciaire avait été ouverte les 19 et 27 septembre 2023, ciblant treize personnes, dont Sylvia Bongo et son fils, pour une série de chefs d’accusation graves : détournement de fonds publics, corruption, blanchiment de capitaux, faux et usage de faux, usurpation de titre, contrefaçon de sceaux officiels, et association de malfaiteurs. En effet, le vendredi 16 mai 2025 Après plusieurs mois de détention préventive, Sylvia Bongo Ondimba et son fils Noureddin Bongo Valentin ont finalement obtenu une libération provisoire, grâce aux efforts soutenus de leur avocat, Maître EYUE, dont l’évacuation a été effective tard dans la soirée de mercredi de suite d’un certificat médical présenté au Procureur de la République.

 

Aussi, il faut noter que cette décision n’est qu’une mise en liberté provisoire, elle n’est cependant pas une libération définitive car Maître Gisèle rappelle que lesdites personnes ne sont pas encore jugées, elle sont prévues.

 

Au même titre, l’ancien président de la République Gabonaise Ali Bongo Ondimba entre (2009-2023) était en résidence surveillée pour sa propre sécurité. Il était libre de ses mouvements. La sécurité postée devant sa résidence à la sablière n’était là que, pour assurer sa protection. Depuis le 30 Août 2023, Ali Bongo a toujours reçu des visites.

 

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Ceci, témoignage de la bonne foi et l’impartialité de Brice Clotaire Oligui Nguema à ne pas s’ingérer dans les affaires judiciaires dont l’affaire Sylvia Bongo Valentin et son fils. Le Gabon a assigné des conventions collectives internationales des droits de l’homme. Même le président de la République ne peut la bafouer. Cette décision de libération de la famille Bongo est une décision judiciaire et non politique, au regard de la séparation du pouvoir.

 

C’est un cas parmi tant d’autres dans le monde, le Gabon ne fait pas l’exception en matière de respect des droits et des
libertés fondamentales.

 

Il faut dire que cette libération provisoire remplit les conditions des procédures d’une compensation pénale convenue entre les parties.

 

Le Président de la République, Chef de l’État, Son Excellence, Brice Clotaire Oligui Nguema qui vient de prêter serment a juré de mettre ses efforts pour conduire le Gabon vers une nouvelle ère de transparence et de développement. Cette posture du numéro un Gabonais a eu le mérite de laisser le champ libre à la justice de faire son travail.

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