Le terrain politique est décidément le lieu de tous les affrontements, y compris en sorcellerie. C’est le lieu du bashing ou dénigrement gratuit, méchanceté oblige. Le cas de Gabriel Tchango, l’édile de Port-Gentil, la petite ville pétrolière, qui subit depuis peu les attaques et les diffamations les plus abjectes.
Alors que Sir Tchango s’emploie dans l’exercice de ses fonctions, des adversaires, hommes de l’ombre et donc des ténèbres, ont entrepris le travail de sape. Le pourrissement de son image, et partant, celle de sa famille, a été entamé par ses contempteurs, qui désormais tirent les ficelles dans l’ombre.
Si certains se posaient encore des questions, ils doivent naturellement se convaincre de ce que la tête de la municipalité de Port-Gentil constitue le nœud du problème. Bien parti pour briguer un énième mandat (le 2e), Gabriel Tchango s’est tout naturellement fait des ennemis. Pourtant, l’édile de la capitale économique gabonaise fait l’unanimité. Les preuves de son dévouement envers les populations de cette partie du pays sont explicites. Partout ailleurs, tout est visible. Les chantiers engagés par ses soins ont connu un suivi indubitable. Que reprocher à Gabriel Tchango, sinon…rien.
TOUT CONVERGE VERS UN CERTAIN RICHARD ROYEMBO
De sources dignes de foi, Richard Royembo serait l’homme derrière toutes les machinations. D’ailleurs, certains laissent entendre que l’ancien pro Jean Ping serait prêt à tout pour se redonner une virginité, étant entendu que lors du scrutin de 2016, il fait parti de ceux qui ont, à Omboué, dans le département d’étimbouet, semé le capharnaüm, ce en déchirant sur les murs, toutes les affiches d’Ali Bongo Ondimba, alors adversaire de Ping Okoka.
Mais aujourd’hui, Richard Royembo semble être frappé d’amnésie. Le voici dans les rues à crier à hue et à dia les louanges en l’honneur de l’actuel président gabonais. C’est d’ailleurs au point que les moqueries à son encontre ne cessent de foisonner. « Celui qui a mangé la soupe de l’autre n’oublie jamais la marmite qui la nourrit dans les moments de famine »: tel est désormais l’adage usité pour faire référence au retournement de veste calculé de Richard Royembo.
UNE POLITIQUE DE DIVISION DÉNONCÉE
De l’avis de nombreux PDGistes, l’ancien acolyte de Jean Ping est celui qui apporte la division dans la famille PDG de l’Ogooué-Maritime. Pourtant, l’unité demeure l’une des valeurs prônée par le parti. Au lieu de cela, certains PDGistes se disent divisés à cause de Richard Royembo, qui ne manque pas de s’activer pour y arriver.
Filleul de Michel Essonghé, qui l’a imposé de toutes ses forces, Richard Royembo, désormais appelé le bourou bourou, est très loin de faire l’unanimité.
Bien au contraire, désigné comme incompétent en politique, sans valeur réelle, il voudrait le devenir par l’activisme. Ce qui ne passe pas non plus.
Le tonitruant Royembo fait monter la moutarde de tous.
En termes de cabale, il faut dire qu’avant Gabriel Tchango, c’est Aperano, l’ancien édile, qui en avait fait les frais. Aujourd’hui, il rebelote.
EN ORDRE DE DISPERSION
À la vérité, il convient de dire que l’énergie déployée par Richard Royembo et les siens, dans la perspective de salir Gabriel Tchango est une perte de temps. Le protégé de Michel Essonghé aurait eu tout à gagner s’il avait mis son énergie avec celle de ses frères PDGistes, aux fins de donner au Distingué camarade président (DCP), toutes les chances de remporter le scrutin présidentiel haut la main dans la province de l’Ogooué-Maritime.
Au lieu de cela, lui et quelques cadres du parti s’attèlent plutôt à salir Gabriel Tchango, ce en diffusant sur les réseaux sociaux du faux contenu, ternissant de fait la réputation de l’édile de Port-Gentil.
Chacun le sait bien, il n’y a aucun détournement à la mairie de Port-Gentil. Mais la manoeuvre est parfaitement saisie. Il s’agissait de salir l’image du maire de la ville pétrolière.
Toute chose ratée.
Nous y reviendrons…
Aimé Jordan PANGO
