Moov Africa mis en demeure : la société civile a parlé, l’ARCEP a frappé
Le 29 mai 2025, j’ai pris mes responsabilités citoyennes en adressant une lettre ouverte au Président de l’ARCEP, pour dénoncer les dérives graves et persistantes de Moov Africa Gabon Telecom.
J’y exposais en toute transparence :
– Des services instables, qui s’effondrent à chaque coupure électrique,
– L’absence de groupes électrogènes opérationnels, pourtant obligatoires selon les textes,
– L’exploitation silencieuse de jeunes travailleurs précaires,
– Le mépris envers les usagers, malgré des profits toujours croissants.
Moins d’un mois plus tard, l’ARCEP a réagi avec diligence et responsabilité, en mettant en demeure Moov Africa sur la base exacte des manquements dénoncés dans ma lettre.
Je tiens à remercier sincèrement le Président de l’ARCEP pour sa réactivité, sa rigueur, et son courage institutionnel.
Cette décision montre que la régulation n’est pas un mot vide, mais un levier au service du citoyen.

Mais soyons clairs : cette étape n’est que le début d’un sursaut nécessaire.
Car le véritable rapport de force dépend désormais des abonnés.
Chers clients de Moov Africa :
– Ce sont vos recharges qui remplissent leurs caisses.
– Ce sont vos sacrifices qui font vivre cette entreprise.
– Vous n’êtes pas des vaches à lait.
Il est temps de faire comprendre que :
– Nous refusons les services défaillants,
– Nous refusons d’être méprisés,
– Nous refusons que des jeunes soient exploités en silence.
– Moov Africa doit changer, ou répondre de ses manquements.
L’ARCEP a fait sa part.
La société civile est mobilisée.
Le peuple gabonais n’est plus passif.
Vive les institutions qui se tiennent debout.
Vive le réveil citoyen.
Vive la Cinquième République.
Jocelyn Louis NGOMA
SG de la FETRAG